Étiquette : Père Pascal NÈGRE

On te nommera « l’Epousée » ! Au festin des noces de Cana, il y a bien un maître du repas, quelques serviteurs et, sans aucun doute aussi, de jeunes et beaux mariés… mais on ne les voit pas trop et tous sont anonymes. Dans le récit évangélique une autre figure se détache, centrale, entourée des disciples, c’est celle de Jésus, l’Epoux.

De toi dépend mon sort – Nous voici le dernier dimanche avant celui du Christ Roi qui conclura notre année liturgique. À nouveau, notre attention est attirée vers les réalités finales. Elles nous effraient. Nous redoutons de traverser les épreuves ultimes, nous ignorons le jour et l’heure. Surtout, nous nous rappelons avec le psalmiste que « de toi dépend mon sort ».

Une actualité qui nous interpelle – « Quelle Eglise dites-vous que Je suis ? » pourrait demander le Christ.
Jésus, confirme combien le lien intime entre les deux premiers commandements, telle une colonne vertébrale, permet à notre humanité d’être debout en étant solidaire les uns des autres. Méditons les pères du concile Vatican II (cf. Gaudium et Spes Avant-propos §1) sur la place de l’Eglise

Qu’il est doux pour des frères de vivre ensemble et d’être unis !
Notre Archevêque publie au moment même où nous célébrons notre rentrée paroissiale, une lettre pastorale forte pour nous engager dans les années…

Demeurer dans l’action de grâce – Voilà l’été. Pour beaucoup d’entre nous, c’est un horizon tant attendu qui s’ouvre : le déconfinement, les vacances, les camps, le repos, les retrouvailles… Cette longue année tourmentée par la pandémie nous a fait espérer ardemment ce moment. Les terrasses se remplissent, les valisent se préparent, et notre cœur se réjouit…

Les mots qui concluent l’Évangile d’aujourd’hui et que nous recevons à chaque messe de nouveau : « Ceci est mon corps livré pour vous, ceci est mon sang versé pour vous », constituent comme le cœur, la source et le sommet de notre vie chrétienne….

Feu ! L’évangile témoigne que de grand matin, à l’heure où la loi le rendait possible, « alors qu’il faisait encore sombre » et malgré la vigilance des soldats postés pour limiter les attroupements publics en ce lieu, des femmes ont couru au tombeau. Attirées, aimantées par le désir de retrouver le maître.